Délivrance de l’autocollant Crit’air

Comment obtenir son certificat qualité de l’air : 

(Source site du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer)

Le certificat qualité de l’air est un document sécurisé délivré à partir des informations figurant sur le certificat d’immatriculation (ou carte grise) du véhicule. Il atteste de la classe environnementale du véhicule en fonction des émissions de polluants.

Il se présente sous la forme d’un autocollant rond nommé Crit’air qui correspond à une classe de véhicule définie en fonction des émissions de polluants atmosphériques. Ces autocollants permettent de favoriser les véhicules les moins polluants dans les politiques de circulation et de stationnement. Les élus et les préfets pourront les rendre obligatoires dans les zones couvertes par un plan de protection de l’atmosphère et dans les futures zones à circulation restreinte. Ce sera le cas à Paris à partir du 16 janvier 2017. Tous les poids-lourds, voitures et deux-roues motorisés circulant dans la capitale (hors périphérique) devront arborer une vignette.

Le prix du certificat qualité de l’air est de 4,18 €, payable en ligne. Pour l’obtenir, il suffira de le demander sur internet via la plateforme www.certificat-air.gouv.fr 

Qui est concerné ?  Tous les véhicules routiers sont concernés : deux roues, trois roues, quadricycles, véhicules particuliers, utilitaires, poids lourds dont bus et autocars.

Est-ce obligatoire ? Le certificat est obligatoire seulement dans certaines zones. Il peut également permettre de bénéficier de certains avantages instaurés par les collectivités.

Tout savoir sur le certificat qualité de l’air :  cliquer ici 

La Pollution Atmosphérique :

(Source site service-public.fr site officiel de l’administration française)

Dès que l’un des niveaux de concentration dans l’air des principaux polluants a été atteint ou risque de l’être, le préfet prend les mesures nécessaires. La procédure varie selon le niveau de gravité de la situation : il peut s’agir d’une simple information accompagnée de recommandations ou d’un niveau d’alerte.

Quels sont les seuils ?

Seuil d’information et de recommandation : correspond à un niveau de concentration en substances polluantes dans l’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée a des effets limités et transitoires sur la santé de certaines populations particulièrement sensibles.

A lire :   Assurance pare-brise voiture : conseils pour choisir la meilleure option de franchise

Seuil d’alerte : est un niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l’ensemble de la population ou de dégradation de l’environnement, justifiant l’intervention de mesures d’urgence.

Comment se calculent-ils ?

Les principaux polluants pris en compte pour déclencher les alertes sont l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules de type PM10 . Le dépassement d’un seuil de pollution d’ozone, de dioxyde d’azote et/ou de particules fines (PM10), se calcule :

  • soit à partir d’un critère de superficie, dès lors qu’une surface d’au moins 100 km2 au total dans une région est concernée par un dépassement de seuils ;
  • soit à partir d’un critère de population : 10% de la population concernée par un dépassement dans les départements de plus de 500 000 habitants ou au moins 50 000 habitants concernés dans les départements de moins de 500 000 habitants ;
  • soit en fonction de situations locales particulières portant sur un territoire plus limité, notamment les vallées encaissées ou mal ventilées, les zones de résidence à proximité de voiries à fort trafic, les bassins industriels.

Quelles sont les mesures ?

En cas d’épisode de pollution de l’air ambiant (période au cours de laquelle la concentration dans l’air ambiant d’un ou plusieurs polluants est supérieure aux seuils), le préfet peut prendre différentes mesures selon la gravité de la situation.

Lorsque le Seuil d’information et de recommandation est atteint, le préfet informe la population et diffuse des recommandations sanitaires et comportementales (limitation des activités physiques intenses pour les personnes sensibles, utilisation des transports en commun, etc).

Selon la substance polluante concernée, il peut par exemple être recommandé de pratiquer le covoiturage, d’utiliser les transports en commun, de privilégier la marche ou le vélo pour les petits trajets, de réduire la vitesse en voiture.

Des mesures d’accompagnement peuvent être prévues : réductions tarifaires pour certains transports en commun, modification des tarifs de stationnement ….

A lire :   J’ai abîmé ma voiture tout seul, comment l’assurance prend en charge ?

Lorsque le Seuil d’alerte est atteint, cela implique des restrictions de circulation :

  • interdiction de circulation de certains véhicules légers dans le périmètre correspondant à la zone d’alerte 
  • réduction du trafic de véhicules lourds, et notamment interdiction de transit sur certains axes
  • réduction des vitesses maximales autorisées
  • contrôle par les forces de police du respect des mesures de restriction de la circulation.

Il peut induire aussi la création d’une zone de circulation réglementée (alternée le plus souvent) ; seront autorisés à circuler dans cette zone à circulation alternée :

  • les véhicules légers peu polluants par construction : véhicules électriques, véhicules au gaz de pétrole liquéfié (GPL) ou au gaz naturel (GNV) et véhicules hybrides
  • les véhicules particuliers ayant au moins 3 occupants (covoiturage)
  • les véhicules légers immatriculés à l’étranger
  • les véhicules légers faisant l’objet de dérogations préfectorales.

D’autres véhicules font l’objet de dérogations préfectorales, il s’agit notamment des véhicules de secours (pompiers, police, SAMU, SMUR) ou de ceux assurant un service public (véhicules postaux, transport de fonds, ramassage des ordures ménagères) ou le transport des personnes (taxis)…

Enfin, dans cette zone réglementée, les véhicules équipés d’un pot catalytique devront respecter une circulation alternée.

Le principe de la circulation alternée est le suivant :

  • les véhicules dont le numéro d’immatriculation est pair ne pourront circuler que les jours pairs 
  • les véhicules dont le numéro d’immatriculation est impair ne pourront circuler que les jours impairs

Les véhicules lourds et les véhicules utilitaires légers font l’objet de mesures spécifiques.

Lorsque le préfet décide de restreindre ou de suspendre la circulation dans le cadre d’une procédure d’alerte, l’accès aux réseaux de transport public en commun est assuré gratuitement.

Seuls les voyageurs occasionnels (et non les usagers utilisant des abonnements) sont bénéficiaires de la gratuité.

Table des matières
A Suivre
Ne manquez pas