Obtenir son permis de conduire est pour beaucoup l’une des étapes à suivre pour gagner en autonomie. Ce document facilite également l’accès à l’emploi et permet de voyager plus librement. Toutefois, en France, le coût moyen d’un permis B avoisine les 1 800 à 2 000 euros. Cela représente une dépense difficile à prendre en charge pour beaucoup.
Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions alternatives plus flexibles et surtout moins chères pour obtenir son permis de conduire. Grâce à l’essor du numérique et aux aides financières, il est possible de réduire de plusieurs centaines d’euros la facture finale. Vous découvrirez ici quatre méthodes pratiques pour décrocher son permis sans dépasser son budget.
1. Passer son permis dans une auto-école en ligne
Depuis quelques années, les auto-écoles en ligne connaissent un succès fulgurant. Agréées par l’État, elles permettent de préparer son code et sa conduite à moindre coût. De plus, elles apportent une grande flexibilité d’organisation. Contrairement aux auto-écoles traditionnelles, elles n’ont pas de locaux physiques à entretenir, ce qui réduit considérablement leurs frais fixes.
Les prix proposés sont donc beaucoup plus compétitifs. Une formule complète peut vous revenir entre 700 et 1 200 euros. L’apprentissage se fait par le biais d’une plateforme digitale et se caractérise par plusieurs avantages :
- Les cours de code sont disponibles en ligne 24 h/24.
- Les séries d’entraînement reproduisent fidèlement les conditions réelles de l’examen.
- Les heures de conduite sont planifiées directement sur l’application
- Les cours sont assurés par des moniteurs diplômés.
Grâce à sa grande souplesse, cette formule est particulièrement adaptée pour les étudiants et les jeunes actifs. Il est possible de réviser depuis son smartphone, de réserver des créneaux compatibles avec ses horaires et de suivre sa progression en temps réel. Si vous correspondez à ce profil, cette solution vous permet donc de réaliser des économies substantielles et d’apprendre à votre rythme.
Vous pouvez vous former pour un permis moto ou pour un permis voiture. De plus, les coûts sont transparents et il n’y a pas de frais cachés. N’hésitez pas à faire une recherche pour comparer les tarifs proposés par les plateformes avant de choisir celle qui vous convient. Certaines d’entre elles offrent parfois des facilités de paiement pour étaler la dépense, et selon le cas, des cours de conduite avec moniteur indépendant.
2. Passer son permis en candidat libre
Une autre alternative intéressante est de passer son permis en candidat libre. Cette formule est totalement légale et permet de se libérer des frais fixes facturés par certaines auto-écoles. Concrètement, en tant que candidat, vous devez vous inscrire auprès de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés).
Vous obtiendrez ensuite une attestation d’inscription au permis de conduire qui contient votre numéro NEPH. Il vous faudra par la suite réserver vos places d’examen pour le code et la conduite. Pour vous entraîner, pensez à louer un véhicule à double commande et à prendre des heures avec un moniteur indépendant.
Vous avez aussi la possibilité de pratiquer avec un proche titulaire du permis depuis plus de 5 ans. Le coût global de cette option est nettement réduit. Sans les frais d’inscription ni les forfaits imposés, un candidat libre peut s’en sortir avec une dépense totale de 600 à 1 000 euros environ, selon le nombre d’heures de conduite nécessaires.
Cette solution demande toutefois une certaine organisation. Vous devez gérer vous-même les démarches administratives, la recherche d’un véhicule à double commande et la réservation des places d’examen. Selon les départements, les délais pour obtenir une date de passage peuvent être plus longs qu’en auto-école.
Néanmoins, si vous êtes motivé, rigoureux et prêt à réaliser les démarches, cette alternative représente indéniablement une solution économique et efficace. De plus, certaines plateformes payantes proposent de s’occuper des démarches administratives et du dossier de candidature.
3. Bénéficier d’aides financières pour financer son permis
Pour ceux qui craignent que le prix du permis soit un obstacle insurmontable, il existe aujourd’hui de nombreuses aides financières qui permettent de réduire son coût. Le CPF (Compte Personnel de Formation) est l’une des plus connues. Lorsque l’obtention du permis est liée à un projet professionnel, il est possible d’utiliser ses droits acquis pour financer une partie de la formation.
Certaines auto-écoles agréées CPF proposent même des formules entièrement couvertes par ce dispositif. Le permis à 1 euro par jour est une autre option avantageuse pour les jeunes de 15 à 25 ans. Grâce à un partenariat entre l’État et les banques, ils peuvent contracter un prêt à taux zéro pour financer leur permis, puis le rembourser progressivement à raison d’un euro par jour.
De nombreuses régions et communes proposent également des aides spécifiques. Certaines d’entre elles financent une partie du permis pour les jeunes demandeurs d’emploi ou pour ceux qui acceptent de s’engager dans une mission bénévole locale. Les apprentis peuvent également bénéficier d’une aide dédiée, versée par leur centre de formation ou leur employeur.
En outre, les missions locales et Pôle emploi offrent régulièrement des financements partiels ou totaux pour les personnes inscrites comme demandeurs d’emploi. Le but est de favoriser leur accès à l’emploi. Ces dispositifs peuvent réduire de manière significative le coût final, voire permettre à certains candidats de passer leur permis gratuitement.
4. L’apprentissage anticipé de la conduite (AAC)
La conduite accompagnée est une autre option généralement peu connue, mais très avantageuse, surtout pour les jeunes. Son principe est simple. Dès 15 ans, le candidat peut commencer à apprendre à conduire avec un accompagnateur qui peut être un parent ou un proche. Après une formation initiale en auto-école, il doit effectuer au minimum 3 000 km en conduite accompagnée.
En moyenne, le candidat peut dépenser entre 1200 et 1400 euros pour un permis AAC. Les candidats ayant suivi l’AAC réussissent plus vite l’examen pratique et nécessitent moins d’heures supplémentaires de conduite. Le taux de réussite est supérieur à 70 % dès la première tentative, ce qui évite de payer plusieurs passages.
De plus, la prime d’assurance est parfois réduite lors des premières années de conduite. Le candidat gagne plus d’expérience et de confiance au volant.
