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Automobilité & Avenir
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17 octobre 2016 | Infrastructures de transport
Laurent Hecquet, fondateur d'Automobilité & Avenir, est intérrogé, aux côtés d'autres personnalités, par Maxime Fayolle journaliste de France Inter, dans le cadre d'une enquête sur les 10 ans de privatisation des sociétés d'autoroutes pour l'émission "Secrets d'Info" présentée par Jacques Monin.
Une occasion de comprendre les grands enjeux et de faire un point sur la situation vis à vis de ces infrastrucutres routières sur lesquelles le think tank Automobilité & Avenir porte toute son attention compte tenu de leur importance pour la mobilité des citoyens et notre économie nationale, de leur utilité publique en termes de Sécurité, fluidité et rapidité.
Pour écouter l'intégralité de l'enquête diffusée le 15 octobre 2016 cliquer sur la flèche verte
Pour visisonner le résumé de l'enquête cliquer sur l'image ci-dessous :
Ces sociétés d’autoroutes sont au nombre de sept. L’État commence à céder ses parts dès 2001, sous le gouvernement de Lionel Jospin, mais c’est en 2002 que la question de la privatisation se pose.
A l’époque, le Premier ministre est Jean-Pierre Raffarin. Il se souvient que le ministère des finances est venu lui exposer le projet de privatisation dès son arrivée : "Quand le sujet s’est posé, c’était à la demande de Bercy. Le ministre (des transports, ndlr) de l’époque, Gilles de Robien, est venu m’interroger à Matignon pour savoir si j’étais favorable à la privatisation des autoroutes. Nous avons fait un conseil restreint sur le sujet. Nous avons arbitré qu’on ne privatisait pas les autoroutes, qu’on gardait le revenu annuel de ce capital pour financer les travaux routiers dont on avait besoin."
Mais en 2005, le Premier ministre est remplacé par Dominique de Villepin, qui va aller totalement à l’encontre de son prédécesseur, comme le raconte Jean-Pierre Raffarin : "Quand j’ai quitté Matignon, Bercy est arrivé pour prendre sa revanche et pour vendre au Premier ministre de l’époque cette idée sublime qui était de privatiser les autoroutes." Pour lire l'intégralité de l'enquête publiée par France Inter et consuter certains documents cliquer ici